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Le gouvernement sous le feu de l'opposition à l'Assemblée nationale

La rentrée parlementaire est décidément agitée. Le gouvernement, Manuel Valls en tête, a dû répondre ce mercredi, lors de la séance de questions, à une opposition de droite déchaînée. La politique économique, l'affaire Thomas Thévenoud ou encore la figure même du président de la République ont été abordées par Luc Chatel ou encore Christian Jacob.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Manuel Valls lors de la séance de questions au gouvernement, ce mercredi © MAXPPP)

Manuel Valls et son gouvernement s'attendaient certainement à un accueil tendu, pour cette première séance de questions au gouvernement depuis la rentrée parlementaire, ce mercredi. Ils n'ont pas été déçus. Dès l'ouverture des débats, l'opposition, en l'occurrence l'UMP, a ouvert le feu, critiquant très violemment l'équipe gouvernementale.

"Un Premier ministre sous la Ve République a besoin de deux choses pour gouverner : une majorité parlementaire solide et la force de la légitimité politique du président de la République. Vous n'avez ni l'une, ni l'autre" (Christian Jacob, président du groupe UMP)

Premier à attaquer, le président du groupe UMP, Christian Jacob. Pour lui, "le président de la République est devenu transparent aux yeux des Français ".

Christian Jacob : "Vous n'avez plus de majorité et votre légitimité politique se vide"

Face à lui, le Premier ministre a répondu dans la foulée, affirmant ne pas vouloir "chercher la polémique ". Manuel Valls a tenu, plutôt, à insister sur la situation internationale "grave " qui nécessite selon lui de rester calme. "Il y a une majorité pour soutenir le gouvernement ", a-t-il affirmé.

Manuel Valls : "Je n'échappe pas aux responsabilités qui sont les miennes"

"Je ne pense pas que ce soit le moment, M. Jacob, de mettre en cause les institutions" (Manuel Valls)

Valls veut écarter Thévenoud

Deuxième temps avec la prise de parole de Luc Chatel, le secrétaire général de l'UMP, entamant son intervention par ces mots : "Votre gouvernement est aujourd'hui dans une impasse économique et politique ". Selon lui, "les Français sont en colère parce qu'ils n'ont pas de réponse à leurs propres problèmes ". Réponse cinglante de Manuel Valls : "Vous n'avez rien à proposer ! "

Échange tendu entre Luc Chatel et Manuel Valls à l'Assemblée nationale

Évidemment, le gouvernement ne pouvait également échapper aux critiques de l'opposition sur l'affaire Thomas Thévenoud. Et sur ce point, Manuel Valls s'est montré ferme : "Même si aucun d'entre nous n'a le pouvoir de l'empêcher de venir et de voter, sinon par la persuasion, je considèrerai que son vote, s'il est positif, ne peut pas être comptabilisé dans le vote de confiance que je demanderai ".

Une affaire Thévenoud qui rebondit d'un jour à l'autre. En soirée mercredi, Médiapart sous le titre d'"une nouvelle cachotterie " évoquait une fonction omise par l'ex-secrétaire d'Etat, il n'aurait pas mentionné dans sa déclaration, "un passage comme dirigeant dans une société de négoce en vins ". 

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