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Le développement durable au menu du voyage présidentiel en Corse

Nicolas Sarkozy passe la journée en Corse, l'une des deux régions détenues par la droite, pour une visite sur le thème du développement durable.
Article rédigé par franceinfo
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Ce 29ème déplacement officiel de Nicolas Sarkozy (comme ministre de l'Intérieur puis chef de l'Etat) doit débuter en fin de matinée par la visite d'un site très touché par les incendies de forêt de l'été dernier, près des villages de Carbuccia et Peri, à une trentaine de km d'Ajaccio. Sur place, il devrait s'entretenir avec des responsables de la lutte contre les feux de forêt, ainsi qu'avec des intervenants dans les domaines de l'insertion des jeunes en contrats aidés et de l'agriculture.

En début d'après-midi, il prononcera au Palais des congrès d'Ajaccio une allocution sur le thème du développement durable. Il devrait y évoquer la possibilité de raccorder l'île à un réseau de gazoducs baptisé GALSI entre l'Algérie et l'Italie pour alimenter les deux centrales thermiques d'Ajaccio et Bastia. Le 30 octobre 2007, lors d'un conseil des ministres décentralisé, Nicolas Sarkozy avait insisté sur la nécessité de faire de la Corse un "modèle" en matière de développement durable.

A un mois et demi du premier tour des élections régionales, le président doit aussi participer à une réunion à huis clos avec des militants et sympathisants de l'UMP dans un hôtel proche de l'aéroport d'où il doit quitter Ajaccio en fin d'après-midi. La Corse est avec l'Alsace la seule des 21 régions conservées par la droite aux élections de 2004. Selon un sondage publié hier, la région pourrait passer à gauche en mars prochain.

Le président sera accompagné des ministres et secrétaires d'Etat Jean-Louis Borloo (Ecologie), Brice Hortefeux (Intérieur), Bruno Le Maire (Agriculture) et Michel Mercier (Aménagement du territoire).

Un important dispositif de police et gendarmerie a été mis en place dès hier à Ajaccio et d'importantes restrictions à la circulation sont prévues. Des incidents impliquant des manifestants avaient émaillé la dernière visite présidentielle en Corse. Un dispositif de sécurité d'autant plus important que le FLNC a revendiqué dimanche 24 attentats commis depuis un an contre des gendarmeries et biens de l'Etat et contre des résidences secondaires.

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