"Je ne vais pas disputer à unprésident de la République la responsabilité de parler aux Français, c'est bienle moins après l'épreuve que notre pays traverseà cause d'une politique qui a échoué " , déclare François Hollande.Et au chef de l’Etat quiavait parlé de "vérité et de courage", les deux mots qui guident son action a-t-il dit – à l’image de Michel Debré –le candidat socialiste a répondu avec sa propre définition du courage en politique : "Le courage ne consiste pas à demanderaux Français en fin de mandat de payer par la TVA ou partout autre impôt les cadeaux fiscaux qui ont été accordés par NicolasSarkozy. Le courage c'est de faire appel à la solidarité,de demander à ceux quiont le plus de payer davantage. Je ne pense pas que ce soit un président en finde mandat qui puissetrouver des solutionsaux problèmes qu'il a créés depuis 5 ans".Et il a affirmé que les propositions qu'il ferait à la fin du mois seraient "des propositions fortes sur la domination de la finance, sur une politique de croissance, sur des instruments nouveaux comme la politique d'investissement, sur la fiscalité. Mais c'est vrai, je ne vais pas dire aux Français que nous pouvons distribuer ce que ne nous n'avons pas. Je ne suis pas venu dans cette campagne pour dire que tout sera possible".