François Hollande et ses ministres souhaitent éteindre la contestation sans céder à la répression.
Après le chômage et le terrorisme, "Nuit debout" est un nouveau motif d'insomnie pour l'exécutif. Le gouvernement souhaite agir, mais réfléchit à une méthode pour ne pas passer pour une majorité répressive et briseuse d'utopies. D'autant que pour contester son autorité, l'opposition sonne la charge. "Ils ont une mansuétude complice", dénonce Louis Alliot, le vice-président du FN. Bernard Cazeneuve répond en mettant en garde contre la politique du pompier pyromane. "L'autorité de l'État (...) ça suppose le respect rigoureux du droit", estime le ministre de l'Intérieur.
Un désaccord sur le diagnostic
La fermeté est difficile pour les socialistes dans ce domaine. La CGT et l'Unef accusent les forces de l'ordre d'avoir attisé les braises. "Quand on organise une manifestation, elle doit être encadrée. (...) Cette organisation et cette maîtrise n'existent pas", estime Manuel Valls qui rejette la faute sur les responsables des mouvements.
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