: Vidéo Présidentielle 2022 : Édouard Philippe est "un partenaire, pas un concurrent", selon le patron de LREM
Le délégué général de La République en marche, Stanislas Guerini, dit souhaiter qu'Édouard Philippe joue un rôle dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.
Édouard Philippe, l'ancien Premier ministre, va lancer son propre parti samedi 9 octobre, un parti qui ne sera "pas concurrent mais partenaire", a indiqué vendredi sur franceinfo Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche. "Je n'ai jamais douté de la loyauté totale d'Édouard Philippe", a-t-il poursuivi évoquant "la sincérité et la puissance du soutien" qu'il a eues pour Emmanuel Macron.
Le délégué général de La République en marche explique souhaiter "absolument" qu'Édouard Philippe joue un rôle dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. "Il a gouverné le pays, il a une relation particulière avec les Français, il a montré des qualités d'homme d'État, c'est évidemment une chance pour notre majorité présidentielle", affirme Stanislas Guerini.
"C'est une chance de pouvoir compter sur Édouard Philippe dans le débat public et en soutien du président de la République, on serait bien fous de ne pas utiliser et valoriser cette chance-là."
Stanislas Guerini, délégué général LREMà franceinfo
Concernant le choix d'Édouard Philippe de ne pas rejoindre LREM, Stanislas Guerini juge "respectable" sa volonté "d'être au-dessus des partis". "Je souhaite qu'on puisse continuer ce travail d'élargissement, de dépassement des clivages dans la vie politique française", insiste-t-il. "C'est pour cela que je me suis engagé dans la vie politique du pays, je voyais l'inanité des batailles politiciennes, des clivages artificiels et singulièrement le clivage entre la droite et la gauche. Continuons à faire ce dépassement-là, c'est dans l'ADN d'En Marche, c'est dans l'ADN de la majorité présidentielle", estime Stanislas Guerini.
Selon lui, il y a dans la majorité "une volonté de se rassembler, de se réunir derrière le président de la République" et c'est pour lui "la priorité absolue". Stanislas Guerini y voit une singularité au sein du paysage politique français, où "tout le monde se divise, parle de primaire, de système de départage". "En réalité, on n'entend parler que de batailles de personnes, là où nous, la majorité présidentielle, nous avons envie de continuer derrière le président de la République et de travailler ensemble."
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