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Travail législatif : "Les textes arrivent trop tard et trop bouclés" estime le président du groupe LREM à l'Assemblée

Gilles Le Gendre, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, affirme dimanche sur France Inter qu'il est nécessaire de "mieux organiser le travail législatif".

Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Gilles Le Gendre, lors d'une séance de questions au gouvernement le 24 octobre 2018. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

"Il n'y a pas de frondeurs" dans le groupe LREM, mais il est nécessaire de "mieux organiser le travail législatif" pour gagner en "autorité"; déclare dimanche 28 octobre sur France Inter Gilles Le Gendre, le président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.

308 marcheurs et "pas de godillot"

"Aujourd'hui le travail parlementaire ne fonctionne pas bien", affirme le chef de file des députés LREM. Il assure qu'"il n'y a pas de frondeurs" parmi les 308 marcheurs. "Que des députés aient envie d'enrichir, d'orienter un texte dans une direction un peu différente, c'est normal, souligne Gilles Le Gendre. C'est en ça que nous ne sommes pas des godillots. Je n'ai pas besoin d'exclure". Pour lui, les députés sont parfois en désaccord sur un sujet et en accord sur un autre. "Ce sont des nuages qui se forment, se déforment."

Gilles Le Gendre insiste sur la nécessité de "mieux organiser le travail législatif""Aujourd'hui les textes arrivent trop tard et trop bouclés à un moment où l'avis des députés, même s'ils se manifestent de manière constructive, est vite accueilli comme dissonant ou comme un empêcheur de tourner en rond", estime-t-il.

Nous intervenons sur trop de sujets, trop larges, avec une profondeur insuffisante. Je voudrais l'inverse.

Gilles Le Gendre

à France Inter

"Ce que je souhaite, et le Premier ministre m'a entendu sur ces questions-là, c'est que nous puissions travailler plus tôt et que nous ayons (...) un débat interne au groupe pour examiner les quelques sujets qui nous paraissent devoir être corrigés, en discussion évidemment avec le gouvernement et les ministres concernés". Et le président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale insiste : "Je me fais fort de convaincre mes collègues et le gouvernement parce que tout ça, c'est de la co-construction."

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