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Rentrée des députés LREM à l'Assemblée : "Je pense qu'ils vont imposer leur masse"

Pour franceinfo, le politologue et spécialiste des questions liées à l'activité parlementaire, Olivier Rozenberg a analysé l'influence qu'auront les députés de la majorité parlementaire qui font leur rentrée mardi.

Article rédigé par franceinfo
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Bernard Brochand, député LR doyen de l'Assemblée nationale, délivre son discours lors de la séance inaugurale le 27 juin 2017.  (PATRICK KOVARIK / AFP)

Les 577 nouveaux députés ont fait leur rentrée, mardi 27 juin, à l'Assemblée Nationale. L'hémicycle sera divisé en sept groupes parlementaires, un record pour une nouvelle Assemblée sous la Vème République. Avec plus de 350 sièges, La République En Marche possède une large majorité parlementaire. L'opposition reste quant à elle divisée.

Olivier Rozenberg, politologue et spécialiste des questions liées à l'activité parlementaire, parle même sur franceinfo d'un "morcellement de l'opposition", qui n'est pas forcément de mauvaise augure. "J'ai tendance à penser que c'est plutôt un signe de vitalité, puisque ça va mobiliser des énergies différentes, faire valoir des points de vue différents avec des critiques, des attaques, des questions, explique Olivier Rozenberg. Il y a là une pluralité de points de vue, qui est au fond ce à quoi sert un parlement."

Des séances de questions au gouvernement "houleuses" et "agitées"

Au-delà des divergences de points de vue, c'est sur la forme qu'il faudra convaincre. Olivier Rozenberg est convaincu que la supériorité numérique du groupe parlementaire La République En Marche sera un atout au Parlement. "Tous ces élus LREM, alliés à leurs associés du MoDem, une fois assis dans l'hémicycle en position centrale, je pense qu'ils vont imposer leur masse" dit-il. 

Selon le politologue, les députés de la majorité vont imposer leur "effet physique" sur les séances de questions au gouvernement : "Vous savez, elles sont houleuses, elles sont agitées, il y a des coups de théâtre... (...) Ce qui est nouveau", c'est qu'on "ne sait pas ce que ça va donner de ce côté-là."

"Sept groupes parlementaires, c'est tout de même beaucoup", Olivier Rozenberg, politologue, à franceinfo.

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