C’est la fin d’une histoire qui avait pourtant bien commencé. Gérard Collomb a décidé de se rapprocher du parti Les Républicains, avec qui il fait alliance dans la course à la métropole de Lyon (Rhône). Il tourne donc le dos à LREM, le parti présidentiel dont il était l’un des hommes forts et ce, depuis le début de cette aventure politique. Il avait notamment été très ému lors de l’investiture d’Emmanuel Macron en tant que président de la République.Une rupture progressiveAlors proche du chef de l’Etat, Gérard Collomb a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, une fonction qu’il a été forcé d’abandonner après avoir été éclaboussé par les révélations de l’affaire Benalla. Aujourd’hui rallié à la liste LR, il s’attire les foudres des élus LREM mais défend son choix en prenant pour exemple Emmanuel Macron. "Lui aussi a été un transgressif à sa manière. Je me souviens même que lorsqu’il a démissionné du gouvernement, il a fallu qu’il s’y reprenne à deux fois parce qu’il avait bien conscience qu’à un moment donné, il y avait une ligne rouge, comme on dirait aujourd’hui, qui était franchie", déclare-t-il.