À la fin de son meeting, Benjamin Griveaux a savouré puis s'est éclipsé rapidement. Quelques jours plus tôt, il aurait insulté ses anciens rivaux à l'investiture selon des propos rapportés. Il les traite "d'abrutis", "Cédric Villani n'a pas les épaules", "Hugues Renson un fils de… ", "Mounir Mahjoubi, no comment" peut-on lire notamment. À Paris, ses fidèles étaient venus à son secours, parfois agacés. "Des révélations, cela me semble un bien grand mot. Benjamin Griveaux a dit quelques gros mots pendant une campagne parce qu'il était énervé. Il s'est excusé", justifie Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes.RassemblementSur scène, Benjamin Griveaux a attaqué Anne Hidalgo. Il a lancé un appel à ses anciens rivaux : "Votre place est ici. Avec votre famille, au milieu de nous. Comme dans toutes les familles parfois on s'engueule, mais surtout, on se réconcilie". Les militants sont persuadés que cela sera vite oublié. "Il dérange", "cela fait partie du jeu", dénoncent-ils. La campagne ne fait que commencer, mais s'annonce bien compliquée.