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La réforme de La Poste : le rétropédalage d'Henri Guaino

"Il n'est plus question pour l'instant... d'ouvrir le capital de La Poste". C'est ce que déclarait ce matin Henri Guaino, le conseiller spécial du président de la République. Un gel qu'il expliquait par la crise financière. Avant de faire marche arrière en début d'après midi sur France Info: "Aucune décision n'a été prise".

franceinfo

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Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 11:38

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Des hésitations qui font réagir les syndicats, hostiles à l'arrivée d'actionnaires privés à la Poste.

Retour en arrière

Les premières déclarations du conseiller spécial de Nicolas Sarkozy avaient pourtant été bien accueillies. Même si c'était avec une certaine prudence..

Selon la direction de La Poste, le changement de statut de l'entreprise et l'ouverture d'une minorité de son capital au privé, est la seule solution pour trouver au moins trois milliards d'euros et affronter ainsi dans de bonnes conditions l'ouverture totale du marché postal à la
concurrence, en 2011. Devant la mobilisation contre ce projet, Nicolas Sarkozy avait annoncé à la mi-septembre la création d'une commission dont la présidence a été confiée à François Ailleret, ancien directeur général d'EDF. Elle doit rendre son rapport le 30 novembre prochain.