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La primaire au porte à porte

Le PS compte sur sa primaire pour mobiliser militants et sympathisants jusqu'à l'élection présidentielle et peut-être grossir ses rangs. Un enjeu de taille pour les adhérents réunis à La Rochelle.
Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le programme des ateliers organisés par le Mouvement des Jeunes Socialistes à La Rochelle [nid:3055] (Benoît Zagdoun)

Le PS compte sur sa primaire pour mobiliser militants et sympathisants jusqu'à l'élection présidentielle et peut-être grossir ses rangs. Un enjeu de taille pour les adhérents réunis à La Rochelle.

"Mobiliser pour gagner en 2012", "Organiser la campagne de A à Z"... En marge de l'université d'été de La Rochelle, le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) anime des ateliers destinés à apporter des outils pratiques aux militants de terrain.

Pierre-Emmanuel, élu fédéral de Pau, et Monique, militante venue de Guyane, ont suivi la conférence consacrée au porte à porte. A l'approche de la primaire, c'est un enjeu crucial. "On s'aperçoit qu'il faut râtisser", constate Pierre-Emmanuel. "Frapper chez les gens, leur expliquer tous les sympathisants de gauche peuvent voter", complète Monique.

Une vraie porte a été installée sur le village de l'université d'été, où l'on peut aussi apprendre à parler aux médias et à débattre face à la droite. Les militants peuvent s'essayer à cet art du porte à porte que Monique connaît bien ; elle trouve d'ailleurs les méthodes préconisées ici un peu trop "gentilles" et stéréotypées. "On n'est pas des machines."

Dans ces ateliers, on répète que la primaire est "une révolution politique". Les Français n'étant pas familiers de ce mode de désignation des candidats, "il faut convaincre doublement", explique Pierre-Emmanuel. "D'abord de l'intérêt de voter à la primaire, ensuite de voter socialiste à la présidentielle."

Pas simple en effet. "Il va falloir vendre le mécanisme des primaires mais aussi de l'espoir", estime Pierre-Emmanuel, partisan d'un discours de proximité. Monique aussi juge qu'il faut avant tout être concret : "les gens ne veulent pas des promesses mais des réponses." Et pour ça dit-elle, "il faut avoir des convictions."

Le PS veut faire de sa primaire un tremplin. "Créer une dynamique en fédérant les composantes de la gauche" : c'est le maître-mot des ateliers du MJS. L'objectif c'est de fidéliser", reconnaît Pierre-Emmanuel. "Les sympathisants qui se seront mobilisés pour la primaire pourront nous laisser un contact pour la présidentielle." Et, qui sait, s'encarter au Parti socialiste...

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