La LCR (1969-2009) laisse la place au NPA
- Avril 1969 : naissance de la Ligue communiste. En juin de la même année, Alain Krivine, alors âgé de seulement 28 ans, se lance dans sa première course à la présidentielle et obtient 1% des voix.
Krivine, mai 1969
envoyé par Porphyre
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Juin 1973 : La Ligue affronte un meeting d’extrême droite à Paris. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Raymond Marcellin, décide alors sa dissolution.
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Mai 1974 : Alain Krivine est à nouveau candidat à l’élection présidentielle, et fonde pour l'occasion le Front communiste révolutionnaire. Il obtient 0,37 % des suffrages au premier tour.
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Fin 1974 : Il fonde avec les militants la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Coïncidence ou signe du destin, c’est aussi cette année là que la famille Besancenot fête la naissance du petit Olivier, né le 18 avril 1974 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
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1981 : Alain Krivine candidate à nouveau pour la Ligue communiste révolutionnaire à l’élection présidentielle, mais ne parvient pas à obtenir les 500 signatures nécessaires.
- 2002 : Pour la première fois depuis 1974, la LCR désigne à nouveau un candidat du parti pour la représenter à l’élection présidentielle. Assistant parlementaire de Krivine au Parlement européen entre 1999 et 2000, Olivier Besancenot se lance alors dans sa première bataille présidentielle.
_ Lui aussi n’a alors que 28 ans. Inconnu du grand public jusqu’alors, le jeune facteur remporte un large succès auprès des médias et dans les urnes. Il obtient 4,25% des voix au premier tour, devant le PCF qui totalise 3,37% des suffrages.
Université d'été LCR - Août 2001
envoyé par orantiwe
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Avril 2007 : La LCR arrive en 5ème position du premier tour avec 4,08% des suffrages pour son candidat, toujours aussi populaire.
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5 Février 2009 : Dissolution de la Ligue communiste révolutionnaire.
Le NPA remplace la LCR : "Ce n’est pas une rupture, mais un mélange de vieux et de neuf" (Besancenot)
"Jusqu’à présent, c’était le ministère de l’Intérieur qui dissolvait les partis politiques", s'amuse le fondateur de la LCR. Et aujourd'hui Alain Krivine n’est pas nostalgique de voir disparaître son parti. D’autant plus que le projet de faire un nouveau parti, "on le défend depuis le début des années 90, après la chute du Mur du Berlin", renchérit Olivier Besancenot.
Réunis à La Plaine-Saint-Denis jusqu'à dimanche, plusieurs centaines de délégués s'apprêtent donc à adopter les statuts du Nouveau parti anticapitaliste, élire leur direction et choisir le nom définitif du mouvement.
"Le NPA, c’est un outil politique plus adapté à la période politique dans laquelle on est", explique Olivier Besancenot. " Ce n’est pas une rupture, mais un mélange de vieux et de neuf " pour "faire un parti dont la gauche révolutionnaire a besoin au XXIe siècle", ajoute-t-il.
_ " Notre logique politique, c’est de dépasser la LCR et prendre le meilleur des traditions du mouvement ouvrier, qu’elles soient trotskistes, socialistes, communistes, libertaires, guévaristes " ou issues de l’écologie radicale, insiste-t-il.Un pari du rassemblement qui a déjà séduit quelque 9.000 nouveaux adhérents revendiqués, qui s'ajouteront au noyau dur des 3.000 encartés de l'actuelle LCR.
Cécile Mimaut, avec agences
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