: Vidéo Raquel Garrido choisit le Snapchat du blogueur Jeremstar pour répondre aux révélations du "Canard enchaîné"
La porte-parole de La France insoumise, également avocate, s'en prend au journal. Elle l'accuse de diffuser des inexactitudes.
Accusée par Le Canard enchaîné, mercredi, de ne plus payer ses cotisations auprès de l'Ordre des avocats ni ses cotisations sociales à la caisse de retraite des avocats, Raquel Garrido a choisi un canal étonnant pour sortir de son silence. L'avocate et porte-parole de La France insoumise a riposté, jeudi 5 octobre, sur le réseau social Snapchat, dans la story de Jeremstar. Ce blogueur spécialiste de la téléréalité est chroniqueur, comme elle, de l'émission "Les terriens du dimanche", sur la chaîne C8.
"Ma caisse de retraites a répondu au 'Canard'"
Interviewée de façon très informelle par Jeremstar, Raquel Garrido se défend : "Ma caisse de retraite a répondu au Canard enchaîné, qui avait balancé des inexactitudes sur moi". La Caisse nationale des barreaux français a effectivement qualifié d'"inexactes", sans plus de détails, les informations du Canard enchaîné selon lesquelles l'avocate devait six ans de cotisations.
En revanche, Raquel Garrido n'a pas évoqué la seconde accusation du journal, au sujet de ses cotisations auprès de l'Ordre des avocats, qui n'auraient pas été versées depuis un an. Mercredi, le Barreau de Paris a indiqué avoir convenu avec elle d'un échéancier pour leur paiement. Par ailleurs, selon L'Obs, l'Ordre des avocats a ouvert une "enquête déontologique" au sujet des activités de chroniqueuse de Raquel Garrido.
"Evidemment, des fois, on est à découvert"
"La vérité, c'est qu'il y a beaucoup de mensonges qui sont dits sur moi", estime cette dernière sur Snapchat, attaquant Le Canard enchaîné : "Ça fait un mois qu'ils ne balancent que des bêtises sur moi. Ça fait cinq fois qu'ils écrivent sur moi, ça fait cinq fois qu'ils se trompent. S'il n'y a même plus de Canard enchaîné, on fait comment ?"
"Evidemment, des fois, on est à découvert, se justifie par ailleurs Raquel Garrido. Comme toute la France, il y a des difficultés économiques, les gens normaux ne sont pas blindés de thunes. Donc oui, évidemment, on galère parfois."
Elle a aussi déploré "l'intrusion dans la vie privée" dont elle estime être victime : "C'est peut-être quelque chose qui est habituel dans la téléréalité, mais pas dans la vie quotidienne, et ce n'est pas forcément justifié."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.