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Esclandre à l'Assemblée nationale : le député LFI Ugo Bernalicis écope d'une sanction financière alourdie

L'élu est privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant un mois.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le député LFI Ugo Bernalicis à l'Assemblée nationale, le 8 mars 2023. (VIRGINIE HAFFNER / HANS LUCAS / AFP)

Un député privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant un mois. L'élu La France insoumise Ugo Bernalicis a écopé d'une sanction financière alourdie, mercredi 13 décembre, à l'Assemblée nationale, pour avoir causé un esclandre fin novembre en commission des lois. Le bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance collégiale, a décidé cette sanction, une "censure simple" qui a été formellement approuvée dans l'hémicycle dans l'après-midi.

En attendant cette réunion du bureau, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet avait déjà prononcé le 1er décembre "un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal avec la privation pendant un mois du quart de son indemnité parlementaire, soit 1 476,84 euros". Le bureau a doublé la sanction financière sans aller jusqu'à une exclusion du député pendant 15 jours.

Cacophonie dans la commission

Le 30 novembre, debout et tonitruant, le député du Nord avait réclamé une interruption des débats pour permettre aux élus de la commission des Lois, occupés par le projet de loi immigration, de se rendre dans l'hémicycle. La raison ? Un texte LFI, inscrit au titre de leur journée réservée, et qui était passé auparavant devant la commission des lois, était en cours d'examen.

Le président Renaissance de la commission Sacha Houlié lui avait rétorqué qu'une suspension interviendrait plus tard. "Qu'est-ce que c'est ça?", "intolérable" avait tempêté Ugo Bernalicis, qui avait également demandé des sanctions contre Sacha Houlié. La scène avait plongé la commission dans une rare cacophonie, entre interpellations bruyantes et invectives de députés, certains à gauche ne cachant pas leur gêne a posteriori.

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