Enquête contre Eric Coquerel : Sandrine Rousseau l'appelle à se mettre "en retrait" de la présidence de la commission des finances
Le député La France insoumise et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale fait l'objet d'une enquête pour harcèlement et agression sexuels.
Sandrine Rousseau prend position après l'ouverture d'une enquête pour harcèlement et agression sexuels visant Eric Coquerel par le parquet de Paris. L'élue écologiste a estimé, vendredi 15 juillet sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, que le député La France insoumise "ne peut pas présider les séances de la commission des finances [de l'Assemblée nationale] pendant l'enquête". Cette "mise en retrait" permettrait, selon elle, "un déroulé de l'enquête de police qui soit complètement indépendant d'un rapport médiatique".
"Je ne l'appelle pas à démissionner, je dis juste qu'il ne doit pas présider."
Sandrine Rousseausur France 2
"Il doit laisser la vice-présidente ou le vice-président présider à sa place le temps de l'enquête, histoire que la police puisse faire son travail de manière sereine", a insisté la députée. Une fois l'enquête terminée, alors Eric Coquerel "pourra reprendre son poste de président de la commission des finances s'il n'y a rien", selon Sandra Rousseau. Mais "s'il est mis en examen, ou s'il y a une procédure judiciaire, alors il faudra qu'il démissionne", a-t-elle ajouté.
L'enquête a été ouverte après Sophie Tissier, une ancienne proche du Parti de gauche et ex-figure des "gilets jaunes", a porté plainte début juillet. Elle dénonce des faits "pouvant s'apparenter à une agression sexuelle" datant du 23 août 2014 à Grenoble, ce que dément Eric Coquerel.
Interrogé sur BFMTV, vendredi, le député LFI Adrien Quatennens a pour sa part jugé que l'ouverture de l'enquête n'était qu'une "juste suite" de la plainte de Sophie Tissier, qu'il "n'y a pas de faits de nouveaux" et que les faits en cause "ne justifient pas une mise en retrait".
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