Accusations contre Eric Coquerel : "C’est le mode de fonctionnement de La France insoumise qui pose question", déclare le porte-parole du RN
"On parle d'un comité interne, ça en dit long sur la lecture de La France insoumise sur le rapport à l’autorité et à l’institution", estime Philippe Ballard.
"C’est le mode de fonctionnement de La France Insoumise qui pose question", déclare Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement national et député de l’Oise, dimanche 3 juillet sur franceinfo. Une militante de gauche, Sophie Tissier, a saisi le comité contre les violences sexuelles de LFI. Elle évoque des "gestes déplacés" de la part du député lors d'une soirée en 2014. Interrogé par BFMTV, Eric Coquerel a contesté tout comportement déplacé.
"On parle d'un comité interne, ça en dit long sur la lecture de La France insoumise sur le rapport à l’autorité et à l’institution, estime Philippe Ballard. Si c'est grave, on porte plainte, on va dans un commissariat, une gendarmerie, la justice instruit, mais là, on a le sentiment qu'on voit un peu revenir les commissaires politiques. Bienvenue au temps des Soviets."
"La gauche et l'extrême-gauche, est très prompte à condamner ce genre d'agissements, quand ça ne vient pas de son camp. Par contre, quand c'est dans son camp, là, on tente de se couvrir."
Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement national et député de l’Oiseà franceinfo
"Au Rassemblement national, si on avait connaissance de tels agissements, la personne ne serait non seulement jamais investie mais, bien sûr, exclue", lance le porte-parole du Rassemblement national. Dans son parti, selon Philippe Ballard, des délégués départementaux sont présents pour recueillir la parole des femmes et un responsable des fédérations, Gilles Pennelle, en l'occurrence, "prêterait une oreille extrêmement attentive" dans de tels cas, conclut Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement national.
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