Cet article date de plus de treize ans.

La France en première ligne face à Kadhafi

L'ONU a adopté cette nuit la résolution défendue par la France et la Grande Bretagne autorisant le recours à "toutes les mesures nécessaires" pour empêcher Kadhafi d'écraser dans le sang la rébellion. Dans cette enceinte des Nations unies qui avait vu Dominique de Villepin plaider contre la guerre en Irak, Alain Juppé s'est battu pour que "la loi (l'emporte) sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l'oppression".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Depuis le début du mois de mars, Nicolas Sarkozy comme Alain Juppé défend l'idée de mettre en place en Libye une zone d'exclusion aérienne, même si le ministre des Affaires étrangères a insisté pour que cela passe par un un vote de l'ONU.

Dans une lettre adressée le 12 mars aux membres du Conseil de sécurité, Nicolas Sarkozy les avait appelés “ à prendre pleinement leurs responsabilités et à soutenir ” la demande de la Ligue arabe.

Alain Juppé a donc fait le déplacement de New York pour défendre le projet de résolution franco-britannico-libanais visant à mettre fin à la répression du soulèvement contre le régime du dirigeant libyen.

Il a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à autoriser le recours à
“toutes les mesures nécessaires” pour empêcher les forces de
Mouammar Kadhafi d'écraser le soulèvement en Libye.

“C'est une question de jours, c'est peut-être une question
d'heures. Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la
responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d'arriver
trop tard, ce sera l'honneur du Conseil de sécurité d'avoir fait
prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la
dictature, la liberté sur l'oppression” a plaidé Alain Juppé.

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