Karachi, un pavé dans la campagne présidentielle
Depuis la mise en examen de deux proches de Nicolas Sarkozy dans le dossier sur le financement de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, les réactions sont vives aussi bien à gauche qu'à droite.
Hier, dans l'après-midi, l'Elysée publiait un communiqué niant fermement tout lien entre le Président de la République et une affaire de corruption après l'inculpation de deux de ses amis. Selon l'Elysée "Nicolas Sarkozy n'a jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de la campagne électorale de 1995 de l'ex-premier ministre Edouard Balladur, dont il était le porte-parole". Souhaitant tuer dans l'oeuf un nouveau scandale, les ministres sont montés au créneau dénonçant tous calomnie et manipulation alors que l'opposition socialiste fustigeait déjà "une inacceptable deliquescence du pouvoir".
Ainsi le secrétaire génral de l'UMP Jean-François Copé montait le premier au créneau dénonçant "avec force un PS prêt à tout pour salir" le chef de l'Etat avec des "insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses" dans l'affaire Karachi.
Dans le même temps, le candidat à la primaire socialiste Arnaud Montebourg réagissait au communiqué de l'Elysée et appelle Nicolas Sarkozy à faire preuve de "pudeur" et à "respecter l'institution judiciaire".
Voir le reportage de Sophie Brunn sur France2 le 22 septembre 2011
Ce matin Fréderic Lefevre aux 4 verités de France 2 et Nadine Morano sur Europe 1 ont dénoncé à nouveau les " attaques insidieuses et calomnieuses" dont Nicolas Sarkozy serait la "cible" à travers l'affaire karachi
Voir l'interview de Nadine Morano sur Europe 1 le 23 septembre 2011
Voir l'interview de Frédéric Lefevre aux 4 vérités sur France 2 le 23 septembre 2011
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