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Jean-Pierre Raffarin a refusé de commenter la campagne droitière de Nicolas Sarkozy

Dans un entretien accordé au journal Le Monde jeudi 26 avril, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin appelle à un rassemblement de la droite et refuse de commenter la stratégie droitière du candidat Nicolas Sarkozy. Morceaux choisis.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
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L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin dans un couloir du Sénat à Paris en novembre 2009 (AFP PHOTO JOEL SAGET)

Dans un entretien accordé au journal Le Monde jeudi 26 avril, l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin appelle à un rassemblement de la droite et refuse de commenter la stratégie droitière du candidat Nicolas Sarkozy. Morceaux choisis.

Interrogé sur la droitisation de la campagne de son candidat à l'UMP, lors d'un entretien accordé au Monde vendredi, Jean-Pierre Raffarin a préféré rester dans les rangs, contrairement à l'ancien ministre de l'Education nationale Luc Ferry. L'ancien premier ministre de Jacques Chirac a estimé que le "temps de l'analyse" de la stratégie de campagne du président sortant "viendra après le 6 mai".

"Si j'exprimais aujourd'hui des réserves, j'affaiblirais mon camp et l'affaiblissement du centre et de droite républicaine sert le Front national et le PS", déclare le vice-président du Sénat.

"La meilleure façon de gagner, c'est de rassembler, dans une même famille, la droite populaire et les ‘humanistes'", ajoute-t-il.

Pour lui, "le temps de l'analyse viendra après le 6 mai".

Se défendant de cautionner une stratégie "déshonorante" pour la droite, selon des termes du Monde, Jean-Pierre Raffarin assure vouloir respecter l'expression des électeurs et refuse de commenter la stratégie de Nicolas Sarkozy, conseillée par Patrick Buisson.

"Cette accusation sur l'honneur est une insulte à tous les électeurs qui ont exprimé leur angoisse, dit-il. L'égalité, c'est aussi celle des électeurs."

Appel des centristes pour rejoindre de l'actuelle majorité

Pour l'ancien premier ministre, il s'agit de savoir quel candidat est le plus à même de redresser les "finances publiques". Pour lui, "ce qui manque dans le projet de [François] Hollande, ce sont les réformes courageuses".

Appelant depuis la veille à un rapprochement de la droite et du centre, il estime que le référendum proposé par François Bayrou sur la "moralisation de la vie publique" est un projet "compatible avec la majorité de [sa] majorité".

Jean-Pierre Raffarin balaie enfin du revers de la main les risques de triangulaires pour les prochaines législatives de juin.

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