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Jean-Pierre Chevènement a confirmé mercredi son intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2012

Il entend se lancer dans la course à l'Elysée pour "faire bouger les lignes", a-t-il dit sur Europe 1, ajoutant à l'AFP qu'il officialiserait cette décision à l'automne.Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), 72 ans, avait pris sa part dans la défaite de la gauche à l'élection de 2002. Il avait recueilli 5,3% dse voix.
Article rédigé par France2.fr avec Reuters
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"Les socialistes auraient tort d'avoir peur de ma candidature", a dit Jean-Pierre Chevènement.

Il entend se lancer dans la course à l'Elysée pour "faire bouger les lignes", a-t-il dit sur Europe 1, ajoutant à l'AFP qu'il officialiserait cette décision à l'automne.

Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), 72 ans, avait pris sa part dans la défaite de la gauche à l'élection de 2002. Il avait recueilli 5,3% dse voix.

L'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin s'était présenté contre de dernier. Jean-Pierre Chevènement, qui a quitté le Parti socialiste en 1992 pour faire campagne contre le traité de Maastricht, a ajouté que "les socialistes auraient tort d'avoir peur" de sa candidature.

Jean-Pierre Chevènement est convaincu que Dominique Strauss-Kahn sera candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 et que Martine Aubry s'effacera en conséquence, alors que la rumeur selon laquelle ne dégonfle pas. "Mon intuition est que Martine Aubry n'ira pas", a-t-il dit. De son côté, Laurent Joffrin, directeur du Nouvel Observateur, a confirmé mercredi la rumeur lancé par son magazine la veille.

"Je pense que Dominique Strauss-Kahn a pris sa décision à l'heure qu'il est. (...) Il sera candidat, ce ne sera pas un événement à mes yeux", a-t-il ajouté.

DSK a une vision "irréaliste" de l'Europe, selon lui
Le président du MRC, qui évoque notamment la crise de l'Europe dans "La France est-elle finie?", a implicitement fait valoir des divergences avec le directeur général du Fonds monétaire international (FMI). "Le problème est de savoir si Dominique Strauss-Kahn est capable de revenir sur le corps d'idées que je lui connais bien", a-t-il expliqué.

"Je respecte Dominique Strauss-Kahn, qui est un homme intelligent, qui a beaucoup de qualités, mais en même temps, sa vision de l'Europe comme une nation à construire me paraît irréaliste", a-t-il poursuivi.

Jean-Pierre Chevènement s'est également interrogé sur "sa conception économique telle qu'on la voit se manifester à travers des plans d'ajustement extrêmement sévères".

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