Il est toujours président d'honneur du parti d'extrême droite, mais il doit s'expliquer ce lundi devant son bureau exécutif. Le mois dernier, Jean-Marie Le Pen a, entre autres, encore qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Son exclusion a beau être ouvertement évoquée par les dirigeants du FN, dont sa fille Marine Le Pen, la présidente du parti, qui a encore répété ce dimanche que son père ne devait plus pouvoir s’exprimer au nom du Front national, Jean-Marie Le Pen reste très populaire chez les militants et les élus frontistes. Jean-Marie Le Pen, toujours provocant mais toujours populaire chez les militants. Le reportage de Julien Langlet écouter Une exclusion est donc difficilement envisageable, analyse le sociologue Sylvain Crépon, spécialiste du FN. "Il y a encore beacoup d'anciens au Front national ou en tout cas des gens qui donnent de leur personne pour Jean-Marie Le Pen, qui n'accepteront pas une exclusion de Jean-Marie Le Pen. Ce serait un risque de fracture. Je ne pense pas que Marine Le Pen prendra ce risque. Ce que l'on peut voir c'est peut-être un blâme et à partir de là une progressive marginalisation de Jean-Marie Le Pen ", explique-t-il. Le bureau exécutif du FN se tiendra en fin d'après-midi au siège du parti à Nanterre. A LIRE AUSSI ►►► Les Le Pen comme chien et chat