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Jean-Luc Mélenchon se réjouit de la "contamination idéologique" de François Hollande sur la finance

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, s’est réjoui mardi 24 janvier de la "contamination idéologique" de François Hollande. Celui-ci a dénoncé "le monde de la finance", lors de son discours au Bourget dimanche dernier.
Article rédigé par Francetv 2012
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Jean Luc Mélenchon à Metz (19 janvier 2012) (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, s'est réjoui mardi 24 janvier de la "contamination idéologique" de François Hollande. Celui-ci a dénoncé "le monde de la finance", lors de son discours au Bourget dimanche dernier.

Après le discours de François Hollande dimanche dernier au Bourget où le candidat socialiste a fustigé "le monde de la finance", Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche (FG) à l'élection présidentielle de 2012, s'est réjoui mardi de la "contamination idéologique" que son parti a opéré sur la gauche.

"On va frapper le capitalisme, on va frapper l'argent roi, (on dit ça depuis) des mois et des mois tout seuls", "maintenant il y en a de plus en plus" qui le disent, a déclaré le candidat du FG à la presse, à l'issue d'une réunion avec une centaine de sympathisants à Mandeure (Doubs).

"Nous nous réjouissons de la contamination idéologique que nous provoquons autour de nous", a-t-il ajouté, même s'il faut "voir ce qu'il y a derrière les mots".

Des effets sur "tout le paysage politique" ?

"A 7 % (pour le Front de gauche dans les sondages, ndlr) le voilà (François Hollande) rendu en guerre contre la finance, alors vous imaginez à 15 ou 51 % ce que ça va être, on va être obligé de la faire !", a souligné le député européen.

"Plus il y va sur le violon anticapitaliste, plus il valide mon vocabulaire", veut-il croire, assurant que "cela élargit notre espace".

A ses côtés, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a jugé que le fait que "d'autres disent enfin ‘guerre à la finance', ça ne peut que nous réjouir", mais "maintenant il faut passer aux choses concrètes". "La dynamique qu'on crée a des effets sur tout le paysage politique", a-t-il assuré.

Il a souligné qu'il ne fallait pas un simple "sabre de bois face à des gens qui y vont à la hache !"

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