Jean-Louis Borloo nourrit de grandes ambitions pour l'UDI
"C'est une bonne nouvelle" pour Jean Louis Borloo. L'Union des démocrates et indépendants (UDI) a vu le jour dimanche lors de sa première assemblée constituante. Et l'ancien ministre de l'Écologie nourrit de
grandes ambitions pour son parti. Notamment celle de devenir le premier parti de France, comme l'était l'UDF au début des années 90.
Pour se faire, Jean-Louis Borloo devra rallier nombre de personnalités dans ses rangs. Déjà présentes à ses côtés, Simone Veil, ex-présidente du Parlement européen et Chantal Jouanno, ancienne ministre des Sports de Nicolas Sarkozy. Cette dernière, en passe de quitter l'UMP, pourrait lui être d'une sacrée aide, n'excluant pas d'attirer d'autres élus de droite en cas de victoire de Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP
"Une coalition gagnante!"
Le défi de l'UDI est simple : "ne plus
être le strapontin de la majorité future avec l'UMP" mais être un
"pôle" ayant pour objectif de devenir un "partenaire obligé et
demain l'acteur majoritaire" . Et Jean-Louis Borloo a insisté durant cette assemblée fondatrice sur le fait qu'il avait vocation à constituer une "coalition gagnante" avec le parti de droite.
Mais à qui s'adresse l'UDI ? À tous ceux qui, selon le patron des radicaux, "veulent
une France ouverte sur le monde, ouverte sur l'Europe, ouverte à l'autre, pour
les libertés, pour l'humanisme, pour la République, le refus du repli sur soi
et du sectarisme" .
Pour le moment, cette nouvelle formation réunit 30
députés ainsi que 28 sénateurs centristes et divers droite, et compterait 50.000 adhérents.
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