Jean-François Copé veut l'UMP en ordre de bataille pour les législatives
"Il y a un peu de tristesse" , commente Jean-François Copé à propos de la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Passé "la déception" le secrétaire général de l'UMP veut aller de l'avant, il appelle les électeurs à porter leurs suffrages sur les candidats de son parti aux législatives. Il estime qu'une cohabitation est "plus souhaitable que la réalisation des promesses de François Hollande qui sont très inquiétantes" .
Toujours à propos des législatives, il exclut "le moindre accord électoral avec le Front national" , avant d'ajouter que si des candidats UMP venaient à le faire localement : "Nous ne les soutiendrions pas." Néanmoins, Jean-François Copé veut "parler aux Français qui, en votant pour le Front national, ont surtout voulu exprimer un immense ras-le-bol." Il estime que les législatives sont "totalement inéquitables puisque la gauche — le Parti socialiste — s'allie avec l'extrême-gauche alors que nous, c'est notre honneur, nous ne faisons pas d'alliance électorale avec le Front national" .
Jean-François Copé nie vouloir s'allier avec le FN mais "doit pouvoir parler autant [qu'il] le souhaite des questions qui préoccupent les Français, y compris ceux qui ont voté pour le Front national" . Le secrétaire général de l'UMP liste ces sujets convergents : "Parler d'immigration pour dire qu'effectivement c'est intenable d'ouvrir les frontières. De la même manière, sur la sécurité on doit être extrêmement ferme."
Michel Rocard en Iran
L'ancien Premier ministre socialiste est en voyage "à titre privé" à Téhéran, un voyage qui n'est pas du goût de Jean-François Copé :
"Je ne sais pas ce que c'est moi, le titre privé. Je ne peux pas imaginer que Michel Rocard l'ait fait en étant déconnecté de François Hollande, sauf à ce que François Hollande le désavoue publiquement. Finalement le premier fait diplomatique de cette présidence est la venue en grandes pompes d'un ancien Premier ministre socialiste à Téhéran pour discuter de je-ne-sais-quoi, sans mandat."
Michel Rocard, très libre vis-à-vis du Parti socialiste puisqu'il a soutenu à plusieurs reprises Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat, "n'est porteur d'aucun message ni investi d'aucune mission" , explique François Hollande. Le président élu rappelle à son tour que ce voyage a été entrepris par Michel Rocard "à titre privé" .
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