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Jean-François Copé défie François Fillon dans son ancien fief

Jean-François Copé est allé à la rencontre des militants dans la Sarthe, l'ancien fief électoral de François Fillon. L'occasion d'égratigner son rival pour la présidence de l'UMP. Il en a profité pour rappeler sont engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (DENIS LAMBERT Maxppp)

La
bataille pour la présidence de l'UMP se poursuit...les piques aussi.
Jean-François Copé est allé défier François Fillon dans son ancien fief de la
Sarthe. Il est allé rencontrer les cadres du parti au siège de la fédération
départementale (où pour l'occasion un portrait de l'ancien Premier ministre a
été décroché). Il a aussi tenu un meeting en plein air.

L'actuel
secrétaire général du parti a taclé son adversaire expliquant que lui faisait
campagne "auprès des militants, pas des barons" du parti. À une
question d'un militant sur "ses plus" par rapport à François Fillon
il a plaisanté : "Qu'est-ce qui me distingue de François ? Vous savez, je ne suis
pas là pour faire de la publicité comparative"
. Avant de se lâcher: l'UMP
"a besoin d'être commandée, pas d'être présidée mondainement !"

Partir à la reconquête des territoires perdus

Jean-François Copé a
également mis en avant le soutien du fils cadet de Nicolas Sarkozy, Jean
Sarkozy qui l'a quasiment adoubé mardi soir. Il s'est placé dans les pas de l'ex-président
de la République assurant que son tempérament, celui d'un homme toujours
"prêt à aller au combat en première ligne"
, est "plus
spontanément dans la droite ligne de celui de Nicolas Sarkozy"
.

Cette visite dans la
Sarthe a également été l'occasion pour Jean-François Copé d'appeler à la "reconquête
des territoires perdus"
. "La Sarthe fait partie des départements
sinistrés sur le plan électoral"
, a-t-il souligné en rappelant que l'UMP
ne détient plus qu'un des cinq sièges de député depuis les législatives alors
qu'elle en avait quatre entre 2007 et 2012.

Un coup de griffe, là
encore, à François Fillon accusé par ses opposants d'avoir déserté ce
département, de peur d'être battu lors des dernières législatives, pour aller
se faire élire à Paris.

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