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Jean-François Copé craint un "21 avril à l'envers"

Jean-François Copé a estimé dimanche qu'il n'y avait "pas beaucoup de place pour le centre" à la présidentielle de 2012 et mis en garde contre le danger d'un "21 avril à l'envers" qui verrait un second tour entre Marine Le Pen et François Hollande.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-François Copé (AFP)

Jean-François Copé a estimé dimanche qu'il n'y avait "pas beaucoup de place pour le centre" à la présidentielle de 2012 et mis en garde contre le danger d'un "21 avril à l'envers" qui verrait un second tour entre Marine Le Pen et François Hollande.

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, qui s'exprimait dimanche lors du "Forum Radio J", alors qu'Hervé Morin officialisait sa candidature, a affirmé: ""J'ai le sentiment que les trois principaux blocs qui vont s'opposer durant cette campagne présidentielle ne seront pas les mêmes qu'en 2007", où l'on avait "l'UMP, le PS et le centre".

"Mon sentiment est que les choses ont beaucoup changé, il y a de bonnes chances que les trois pôles aujourd'hui, ce soit la gauche, l'UMP et l'extrême droite et qu'il n'y ait pas beaucoup de place pour le centre", a ajouté M.Copé, réagissant aux candidatures de M.Morin et de M.Bayrou.

S'il "respecte le choix" de François Bayrou, qu'il "ne connaît pas très bien", et de son "ami" Hervé Morin, M. Copé a lancé une mise en garde: "attention à ce qu'on ne disperse pas trop nos voix car les 21 avril tels que nous les avons connus en 2002 pour le PS, ça n'est pas la propriété exclusive du PS".

Le 21 avril 2002, le candidat PS à la présidentielle, Lionel Jospin, avait été éliminé lors du premier tour de la présidentielle, laissant pour le deuxième tour Jacques Chirac affronter Jean-Marie Le Pen.

Copé soutient Fillon à Paris

Par ailleurs, le secrétaire général de l'UMP a lâché Rachida Dati en affirmant à propos de la candidature Fillon aux législatives à Paris dans la circonscription (Ve, VIe et VIIe arrondissements) visée par l'ancienne ministre de la justce: "il sait, parce que je le lui ai dit, qu'il aura bien sûr mon soutien, ça va de soi".

"A partir du moment où le Premier ministre a pris la décision d'être candidat dans le VIIe arrondissement de Paris, je ne vois pas qui, au sein de notre famille, peut le récuser", a ajouté M.Copé. Pour Mme Dati, maire du VIIe arrondissement de Paris , "quelqu'un de valeur" qui doit être "entendue, considérée et respectée", M. Copé a admis n'avoir "pas aujourd'hui de solution" aux législatives.

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