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Jean Castex : "Il est impératif de donner des moyens à nos forces de sécurité et de les protéger"

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Castex Castex (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Le Premier ministre Jean Castex était l'invité du 20 Heures, mardi 11 mai. Il est revenu sur l'hommage national rendu au policier Éric Masson, et a abordé les pistes envisagées pour répondre à la colère des policiers. 

Invité sur le plateau du 20 Heures, mardi 11 mai, le Premier ministre Jean Castex est revenu sur l'hommage national rendu au policier Éric Masson, tué mercredi 5 mai à Avignon (Vaucluse). "Il est mort parce qu'il faisait son devoir, et il est mort parce qu'il a trouvé sur son chemin quelqu'un qui a bafoué les lois de la République, qui sera confondu, poursuivi et jugé", a-t-il déclaré. Le Premier ministre a par ailleurs répété avoir reçu, avec le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux, les syndicats de policiers. "Ce qui est sur la table, pour l'essentiel, c'est ce qu'on appelle la réponse pénale. Nous avons, dans cette société, des phénomènes de violence inadmissibles, et en progression. Depuis le début de ce quinquennat, pour y faire face, nous renforçons les moyens juridiques, matériels", a poursuivi Jean Castex, avant d'ajouter que "plus 10 000 postes auront été créés sous ce quinquennat".

"Le service public de la justice doit être renforcé"

"Il est impératif de donner des moyens à nos forces de sécurité et de les protéger", a-t-il martelé, insistant sur le fait qu'il fallait que "la justice suive". En effet, pour Jean Castex, "le service public de la justice doit être renforcé", car "depuis 50 ans, l'État ne s'est pas assez occupé du service public de la justice." Jean Castex a également répété que le budget de la justice avait été augmenté de 8% en 2021, et a affirmé que les efforts allaient se poursuivre. "On va augmenter le nombre de places dans les centres éducatifs fermés pour les mineurs", a-t-il annoncé. 


Interrogé sur la question de la peine minimale, le chef du gouvernement a répondu : "La peine minimale (...), je n'aurais aucun mal à la rétablir, si ça avait marché (...). Pourquoi ça ne marche pas ? Parce qu'en réalité, constitutionnellement, ça n'est pas une vraie peine minimale. Les juges peuvent toujours ne pas la prononcer." Jean Castex a, en outre, confirmé que le refus d'obtempérer sera davantage sanctionné : aujourd'hui puni d'un an d'emprisonnement et d'une amende, cette peine devrait être doublée. De plus, "le permis de conduire sera automatiquement suspendu", et ceux qui conduiraient sans permis se verront confisquer leur véhicule. 

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