Violences contre les policiers : "le gouvernement a pris la mesure de la problématique"
David Le Bars, secrétaire général des syndicats de commissaires de la police nationale, est l’invité du 23h de franceinfo lundi 10 mai pour évoquer le durcissement des peines pour les agresseurs de forces de l’ordre.
Le durcissement des peines pour les agresseurs de forces de l’ordre est “une étape importante. Le chemin pour améliorer la chaîne pénale et permettre à la police nationale de défendre la population passe aussi par d’autres mesures. Mais c’est une réunion de travail à la fin de laquelle il y a eu des annonces, donc on peut dire que le gouvernement a pris la mesure de la problématique”, estime David Le Bars, secrétaire général des syndicats de commissaires de la police nationale, invité de franceinfo lundi 10 mai après une réunion à Matignon.
Après cette annonce de Jean Castex qui “satisfait” les syndicats de police, ceux-ci vont “reprendre les discussions police-justice" dans le cadre du Beauvau de la Sécurité pour améliorer la chaîne pénale, indique le syndicaliste.
Vers la suppression du rappel à la loi
"Le rappel à la loi devra être remplacé par une mesure effective. Si c’est du travail d’intérêt général (TIG), il faudra vérifier qu’il soit mis en place effectivement et pas reporté 300 jours plus loin. Cela pourra être aussi une amende forfaitaire délictuelle dans certains cas. Mais le ministre de la Justice a pris lui-même des engagements lundi soir à Matignon", assure David Le Bars.
"Il y a des actes contre la police quasiment journaliers de plus en plus violents et graves, commis par des gens de plus en plus jeunes, parfois des enfants de 8-9 ans", souligne-t-il. "Il manque à la chaîne pénale des structures pour écarter des jeunes mineurs des circuits de la délinquance. Les centres éducatifs fermés par exemple, on en manque cruellement en France", conclut David Le Bars.
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