Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Eric Dupond-Moretti nommé garde des Sceaux : Guillaume Peltier espère qu'il "ira au bout de sa logique"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le vice-président des Républicains espère notamment que le Parquet national financier sera dans le viseur du nouveau ministre. 

Invité de franceinfo mardi 7 juillet, le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, a dit "espérer" que le nouveau garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, "ira jusqu'au bout de sa logique en supprimant, par exemple, le Parquet national financier".

"Réconcilier les Français avec la justice"

Pour le numéro 2 de LR, le PNF est "devenu, hélas, un instrument au service des politiques et d'un cabinet noir contre les oppositions". Eric Dupond-Moretti avait dénoncé, fin juin, "des méthodes de barbouzes", alors que le PNF a épluché ses factures téléphoniques détaillées, comme celles de plusieurs autres avocats.

"La justice, c'est d'abord la confiance. Aujourd'hui, chacun a bien compris qu'elle est trop régulièrement accusée d'instrumentalisation", a souligné Guillaume Peltier, qui a toutefois prévenu que la nomination d'Eric Dupond-Moretti ne devait pas servir une "politique spectacle". L'enjeu, selon lui, est de "réconcilier les Français avec la justice".

Guillaume Peltier a également dit attendre du nouveau garde des Sceaux "qu'il incarne cette justice juste, c'est-à-dire cette justice qui sanctionne. Aujourd'hui en France, les travaux d'interpellation et d'enquête sont plutôt bien réalisés mais à l'issue de ces étapes, systématiquement, trop souvent, les délinquants sont relâchés et impunis", a-t-il dénoncé.

Guillaume Peltier a par ailleurs appelé Eric Dupond-Moretti à "redonner des moyens à la justice rapidement, en re-territorialisant : Vous savez qu'il y a eu beaucoup de tribunaux de grande instance qui ont été supprimés ces dernières années, j'espère qu'il va nous proposer un grand plan de proximité pour la justice."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.