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Jean-Michel Blanquer assure que la polémique autour du syndicat Avenir lycéen est "une affaire à partir de rien"

Le ministre de l'Education était interrogé sur RTL à propos de ce syndicat soupçonné d'avoir dilapidé des subventions publiques. Les députés LFI réclament une commission d'enquête parlementaire sur son lien avec le "pouvoir exécutif". 

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, à Paris, le 12 novembre 2020.  (XOS? BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Eclaboussé par les accusations d'instrumentalisation qui pèsent sur le syndicat Avenir lycéen, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a réagi sur RTL, dimanche 22 novembre, affirmant que "Libération et Mediapart essayent de faire une affaire à partir de rien"

Des enquêtes de Mediapart (article réservé aux abonnés) et de Libération (article réservé aux abonnés) sur cette organisation, décrite comme "progouvernementale" par Mediapart, ont poussé les députés La France insoumise et plusieurs communistes à réclamer une commission d'enquête parlementaire sur le lien entre le syndicat et le "pouvoir exécutif". 

"Pourquoi pas une commission d'enquête, ça peut être intéressant", a déclaré Jean-Michel Blanquer assurant que "si quelqu'un regarde de près ce qui est dit dans ces articles, il y a vraiment beaucoup de sauce et peu de lapin".

LFI, "le pompier pyromane" 

"Vous avez juste des lycéens qui ont, peut-être, dépensé de manière inopinée l'argent qu'ils avaient. J'ai tout de suite demandé à ce qu'il y ait une enquête là-dessus, point à la ligne", a indiqué le ministre de l'Education. 

Interrogé sur le fait que son ministère aurait pu "téléguider" ce syndicat, Jean-Michel Blanquer a rétorqué : "Bien sûr que non." Le ministre a accusé LFI d'essayer "depuis des années d'avoir une influence sur le milieu lycéen, sur le milieu estudiantin (...) c'est vraiment le pompier pyromane"

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