Indemnité inflation : "C'est Kafka aux commandes du budget de l'État", estime l'euro-député LR François-Xavier Bellamy
L'indemnité inflation est une mesure gouvernementale prise "pour des raisons purement électoralistes", a affirmé ce vendredi sur franceinfo, l'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy.
L'indemnité inflation de 100 euros pour chaque Français gagnant moins de 2 000 euros nets par mois, annoncée jeudi 21 octobre par le Premier ministre Jean Castex, "c'est Kafka aux commandes du budget de l'État", a estimé vendredi 22 octobre sur franceinfo, l'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy. "Au lieu de baisser les taxes, ce qui serait la mesure nécessaire pour garantir le pouvoir d'achat des Français, ajoute-t-il, on va leur prélever une part de ce qu'ils gagnent pour ensuite le leur rendre. C'est une espèce de folie administrative."
Selon François-Xavier Bellamy, cette indemnité inflation va même "accentuer encore le problème que nous rencontrons depuis de trop nombreuses années : la France est le champion du monde des prélèvements obligatoires", juge l'eurodéputé. Selon lui, cette mesure gouvernementale a été prise "pour des raisons purement électoralistes", puisque "les Français vont se voir préserver de l'augmentation exponentielle des prix de l'énergie par un bouclier qui ne durera que jusqu'au lendemain de l'élection présidentielle". Le gouvernement cherche donc à "acheter le vote" des Français avec cette indemnité inflation, selon François-Xavier Bellamy. "Il y là quelque chose d'aberrant" et de "révoltant d'un point de vue démocratique", insiste-t-il.
L'État doit "moins dépenser" et être "plus efficace"
"Plus de 10 milliards d'euros vont être mobilisés, en plus des 11 milliards déjà excédentaires, précise encore l'eurodéputé, par rapport à l'an dernier en matière de dépenses ordinaires, pour éponger le coût de ces mesures". "Au lieu de dépenser en chèques de toute nature", François-Xavier Bellamy plaide pour "faire les efforts qu'il faut, pour réduire la pression fiscale qui pèse sur les Français"." Nous ne sortirons pas de cette situation si nous ne faisons pas les réformes indispensables que notre État dépense moins et soit en même temps plus efficace", conclut-t-il.
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