Cet article date de plus de cinq ans.

Jacques Chirac : de la Corrèze à la présidence de la République

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Jacques Chirac : de la Corrèze à la présidence de la République
Jacques Chirac : de la Corrèze à la présidence de la République Jacques Chirac : de la Corrèze à la présidence de la République (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

De ses débuts en Corrèze, à la mairie de Paris, en passant par Matignon et ses deux mandats de président : retour sur le parcours politique de Jacques Chirac.

Élu député de Corrèze à la surprise générale en 1967, Jacques Chirac est repéré par Georges Pompidou. “Je fais le maximum pour essayer d’honorer les engagements que j’ai pu prendre. Mais je n’en fais pas un désir exclusif et total que la passion engendrerait qui consisterait à vouloir toujours aller plus loin et plus haut”, confiait le jeune homme politique, à l’époque. Pourtant, sa folle ambition va prendre le dessus : en 1974, Jacques Chirac soutient Valéry Giscard d’Estaing contre Jacques Chaban-Delmas, ce qui lui vaut, après l’élection présidentielle, d’être nommé Premier ministre.

Le "non" à l'Irak

Mais rapidement, les relations sont exécrables entre les deux hommes. Chirac quitte Matignon en 1976, ne disposant pas “des moyens (...) nécessaires pour assurer efficacement [ses] fonctions de Premier ministre”. Quelques mois plus tard, il crée le RPR, une machine de guerre au service de ses ambitions. Maire de Paris de 1977 à 1995, il se présente deux fois à l'élection présidentielle française, échouant en 1981 et 1988 face à François Mitterrand. Il finira par conquérir l’Elysée en 1995, une victoire confirmée en 2002 face à Jean-Marie Le Pen : son deuxième mandat sera marqué par son “non” ferme à la guerre en Irak. Victime d’un AVC en 2007, Jacques Chirac finit son mandat diminué physiquement et se montrera par la suite discret dans les médias, avant de s’éteindre ce 26 septembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.