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J-F. Copé s'interroge sur la ligne politique de F.Fillon

La compétition pour la présidence de l'UMP sera "une bataille sur une ligne politique", estime Jean-François Copé. Le secrétaire général de l'UMP attaque son concurrent François Fillon à mots couverts, estimant qu'il est "assez solitaire".
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Jean-François Copé est le candidat d'une "droite moderne et décomplexée" , explique-t-il. Il s'oppose à François Fillon qui se présente comme le candidat du "rassemblement" .

L'ancien Premier ministre, principal adversaire du
secrétaire général de l'UMP pour la direction du parti
néo-gaulliste, officialisait aujourd'hui sa candidature dans une interview
au Journal du Dimanche.

Jean-François Copé réaffirme que l'initiative de François Fillon ne remettait pas
en cause son calendrier et a mis en avant leurs différences de
parcours :

"Ce ne sera pas une bataille de personnes, ce sera une
bataille sur une ligne politique. Je ne suis pas sûr de
forcément connaître la sienne."

Le secrétaire général de l'UMP se présente  comme le porte-parole d'une droite "décomplexée" qui aborde sans
"états d'âme" des thèmes relayés par le Front national :

"Nous sommes deux personnalités très différentes, nous
n'avons pas la même histoire. Il est mon aîné, il a été Premier
ministre, moi j'ai été ministre, simplement, mais en même temps,
nous n'avons pas non plus la même histoire électorale."

L'entourage du député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) est
tenté de présenter le duel à venir avec François Fillon, député
de Paris, comme la confrontation de "la base" contre "les
notables"
, des "élus" contre les "héritiers"  :

"Il est élu de Paris, dans le 7e arrondissement, je suis
l'élu d'une ville de la grande banlieue. À partir de là,
ce n'est pas la même histoire. Ce sont les militants qui voteront. Nous ne sommes pas dans
une ambiance d'autoproclamation."

Le secrétaire général de l'UMP, qui pourrait se déclarer
d'ici la fin du mois d'août, répète que sa "première priorité"
n'était pas "d'annoncer sa candidature" mais "d'installer
l'opposition"
. Alain Juppé, fondateur de l'UMP, suggère — lui — que le futur président de l'UMP ne soit pas candidat à la présidentielle de 2017.

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