Cet article date de plus d'onze ans.

Indignation générale au gouvernement après la une de Minute

Manuel Valls a réagi mardi soir à la une provocatrice de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, titrant : "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane". Le ministre de l'Intérieur indique étudier "les moyens d'agir contre la diffusion" du magazine. Christiane Taubira est la cible depuis plusieurs jours d'attaques racistes, ce qui a poussé Jean-Marc Ayrault lui-même à mettre les choses au point dans la journée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

"La une de ce journal d'extrême droite est révoltante et même insupportable, pas seulement pour la personne qu'elle attaque, mais par l'aspect répulsif que cela provoque ". C'est par ces mots que Manuel Valls a condamné mardi soir la une de l'hebdomadaire Minute, alors qu'il participait à un colloque à l'Assemblée nationale.

Dans son dernier numéro, le magazine titre, sur sa première page : "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ". Une phrase qui fait écho aux attaques racistes à l'encontre de la ministre de la Justice, qui se multiplient ces derniers jours.

"Nous devons étudier dans les heures qui viennent les moyens que nous pouvons prendre pour agir contre la diffusion de ce journal. Nous ne pouvons pas laisser passer cela" (Manuel Valls)

Pour Manuel Valls, Minute "attaque ce qu'il y a de plus profond non seulement de la République mais aussi de notre pays ". Jean-Marc Ayrault a également indiqué qu'il "étudiait les moyens juridiques qui permettent de faire condamner ces attaques".

►►► A LIRE AUSSI | Indignation après la une de Minute

Pour SOS Racisme, cette une "confirme que les insultes envers la garde des Sceaux n'étaient pas un acte isolé ". L'association entend porter plainte, pour incitation à la haine raciale.

Mardi matin à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a lancé un appel à stopper les attaques racistes dans le pays.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.