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Indemnité de 400.000 euros de l'ex-DG d'Air France : Bercy "s'abstiendra"

Dans un communiqué, le ministère de l'Économie annonce qu'il refusera de valider la prime de non-concurrence de 400.000 euros versée Pierre-Henri Gourgeon, lors de l'assemblée générale de la compagnie ce jeudi. Le représentant de l'Etat "aura comme instruction de s'abstenir" lors du vote.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
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Ces indemnités, "validées par le précédent gouvernement " et versées "au moment où l'entreprise connaît une situation difficile ", ne "s'inscrivent pas dans le sens des règles de modération salariale et de décence dans les comportements " annoncées par le président François Hollande, expliquent le ministre de l'Economie Pierre Moscovici et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

Quand cette prime avait été annoncée, les syndicats avaient protesté. Et la présidente du Medef, Laurence Parisot, avait estimé que cette prime n'était  "pas conforme à l'esprit du code " éthique du Medef.

Devant la polémique, un porte-parole du groupe avait expliqué qu'en octobre dernier,  "le conseil d'administration d'Air France-KLM, sur proposition du comité de rémunération, a décidé d'imposer à Pierre-Henri Gourgeon un engagement de non concurrence pour
une période de trois ans. En contrepartie de cet engagement, le conseil d'administration du 17 octobre 2011 a décidé d'allouer à Pierre-Henri Gourgeon une indemnité d'un montant de 400.000 euros, soumise au régime de droit commun des conventions réglementées prévu aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce."

Ce porte-parole avait également indiqué que cette résolution serait soumise au vote des actionnaires le 31 mai prochain : "Une ratification d'ordre technique de ce versement d'ores et déjà décidé et effectué il y a plusieurs mois".

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