Hollande promet des baisses d'impôts pour "plusieurs centaines de milliers de Français"
"J'ai fait depuis deux ans ce que je pensais être mon devoir et l'intérêt de la France " a affirmé François Hollande. "Nous sommes sortis de la crise de la zone euro, et l'année dernière, à la même place j'ai dit 'la reprise est là'. La reprise, elle est là mais elle est trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable. C'est inacceptable. J'ai décidé d'accélérer" . Et le président d'insister sur "le pacte de responsabilité, le rassemblement : l'emploi, la croissance doivent rassembler".
"Pas une minute perdue pour la réforme"
"Tout est maintenant sur la table et rien se sera modifié ". Et il s'adresse aux entreprises : "C'est un pacte. Les entreprises doivent faire ce à quoi elles se sont engagées" sous-entendu en matière de création d'emplois. "Nous n'allons pas attendre. Et nous n'avons pas tout essayé". Il annonce qu'à la rentrée, "il y aura une rencontre - je la présiderai moi-même - pour lever tous les obstacles par rapport à l'apprentissage". Avec un objectif : "500.000 apprentis d'ici 2017".
Et se dit ouvert à d'autres initiatives, "pourvu que cela crée de l'emploi" . Et François Hollande insiste encore, "jusqu'à la fin de mon quinquennat, pas une minute ne sera perdue pour la réforme ". Et il promet des baisses d'impôts pour "plusieurs centaines de milliers" de contribuables en 2015 : "En 2014 et 2015, "il y aura un effort supplémentaire pour les catégories moyennes. On fera en sorte qu'il y ait plusieurs centaines de milliers de Français qui payent moins d'impôt". Mais il n'a pas donné d'objectif chiffré.
Sur Manuel Valls : "Rien ne peut nous séparer"
Le chef de l'Etat qui nie avoir "le moindre différend " avec son Premier ministre Manuel Valls, "rien ne peut nous séparer" : "On ne peut pas mettre je ne sais quelle feuille, même de papier à cigarette, qui est très fin" entre les deux têtes de l'exécutif et "rien ne peut nous séparer sur cet objectif-là et sur les moyens".
L'inversion de la courbe du chômage : une erreur
"J'avais dit qu'on allait inverser la courbe du chômage, c'était toute la passion qu'on avait mise, toute la volonté qui était la nôtre, et puis ce n'est pas venu " a admis François Hollande. Mais "c'était un objectif qui a permis de mobiliser tous les acteurs."
Etre " prisonnier... présumé innocent"
Interrogé sur la mise en examen de son prédécesseur, le président de la République a insisté sur l'indépendance de la justice et la présomption d'innocence en commettant un petit lapsus : "Chacun doit être certain qu'il est prisonnier... est présumé innocent avant d'être condamné".
Vote des étrangers : il ne "renonce" pas
"Le droit de vote des étrangers, j'y suis favorable, uniquement pour les élections locales. Il faut une majorité parce que c'est une réforme constitutionnelle (qui nécessite) les trois cinquièmes (du Parlement). Moi, je ne renonce pas à ce que des majorités se constituent".
Israël-Gaza : "Aucune tolérance" en France
"Israël peut se défendre s'il est attaqué. Mais il doit avoir de la retenue. Il y a des tirs de roquettes envoyées de Gaza et puis l'escalade. On est pour la paix. Le rôle de la France c'est d'aller chercher toutes les médiations pour la paix parce que la situation peut-être explosive. Et avoir des conséquences en France. Le conflit israélo-palestinien ne peut pas s'importer en France. Il n'y aura aucune tolérance".
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