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Hollande au Struthof : "Le pire peut encore se produire"

A l'occasion de la Journée nationale de la déportation, François Hollande s'est rendu au camp de concentration de Struthof, le seul installé par les nazis sur le territoire français.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (François Hollande au camp du Struthof en Alsace ©  REUTERS/Patrick Seeger)
Le chef de l'Etat a rencontré des survivants et beaucoup parlé du travail de mémoire. Reportage, Julien Langlet

"La connaissance de l'Histoire ne nous préserve pas du pire ", a déclaré François Hollande dimanche à son arrivée au camp de concentration du Struthof à Natzwiller en Alsace. "L'antisémitisme et le racisme sont encore là, à travers cette cérémonie nous devons agir pour ceux qui peuvent en être encore les victimes ", a jouté le chef de l'Etat, venu visiter le camp à l'occasion de la Journée nationale de la déportation. Auparavant, Robert Salomon, près de 90 ans, secoué de sanglots, avait décrit, en tenue de déporté, "l'enfer " des "Nacht und Nebel " (Nuit et brouillard), ces résistants comme lui que les nazis voulaient faire disparaître dans les camps.

Le président de la République a pousuivi : ici se trouve "la seule chambre à gaz, le seul camp de concentration qui a été installé sur le sol de France (...) Ce qui s'est passé ici est un crime atroce qui s'est produit en Europe et qui a été le fait d'Européens ", a-t-il rappelé en présence des dirigeants des principales institutions européennes, dont les présidents du Parlement européen Martin Schulz et de la Commission européenne Donald Tusk.

François Hollande au camp du Struthof en Alsace

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