Hollande au Struthof : "Le pire peut encore se produire"
"La connaissance de l'Histoire ne nous préserve pas du pire ", a déclaré François Hollande dimanche à son arrivée au camp de concentration du Struthof à Natzwiller en Alsace. "L'antisémitisme et le racisme sont encore là, à travers cette cérémonie nous devons agir pour ceux qui peuvent en être encore les victimes ", a jouté le chef de l'Etat, venu visiter le camp à l'occasion de la Journée nationale de la déportation. Auparavant, Robert Salomon, près de 90 ans, secoué de sanglots, avait décrit, en tenue de déporté, "l'enfer " des "Nacht und Nebel " (Nuit et brouillard), ces résistants comme lui que les nazis voulaient faire disparaître dans les camps.
Le président de la République a pousuivi : ici se trouve "la seule chambre à gaz, le seul camp de concentration qui a été installé sur le sol de France (...) Ce qui s'est passé ici est un crime atroce qui s'est produit en Europe et qui a été le fait d'Européens ", a-t-il rappelé en présence des dirigeants des principales institutions européennes, dont les présidents du Parlement européen Martin Schulz et de la Commission européenne Donald Tusk.
Après avoir dévoilé deux stèles devant la chambre à gaz, François #Hollande va entamer la visite du camp de #Struthof pic.twitter.com/Ip4XHLSlIk
— Langlet Julien (@julien_langlet) April 26, 2015
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