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Hervé Morin déterre et prône l'idée sarkozyste d'un contrat de travail unique

Hervé Morin a plaidé, mercredi 30 novembre, pour la mise en place d'un contrat de travail unique qui remplacerait les actuels contrats à durée déterminée et indéterminée. Une idée prônée par Nicolas Sarkozy durant sa campagne de 2007 puis abandonnée.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Hervé Morin, candidat du Nouveau centre à la présidentielle veut instaurer un contrat de travail unique. (AFP - Miguel MEDINA)

Hervé Morin a plaidé, mercredi 30 novembre, pour la mise en place d'un contrat de travail unique qui remplacerait les actuels contrats à durée déterminée et indéterminée. Une idée prônée par Nicolas Sarkozy durant sa campagne de 2007 puis abandonnée.

Le candidat centriste Hervé Morin a repris mercredi depuis Grenoble une proposition de Nicolas Sarkozy avancée lors de sa campagne pour la présidentielle de 2007 : la mise en place d'un contrat de travail unique, qui remplacerait les actuels CDD et CDI.

Après avoir été élu président de la République, Nicolas Sarkozy avait renoncé, très rapidement, à l'instauration de ce contrat de travail unique face aux réticences de l'ensemble des partenaires sociaux.

Favoriser l'embauche

2011, nouvelle campagne pour la présidentielle. Cette fois-ci c'est le centriste Hervé Morin qui fait resurgir le projet : "Je propose un contrat de travail unique à droits progressifs avec la suppression du CDD et du CDI", a déclaré le président du Nouveau centre au cours d'une visite en Isère sur le thème des PME.

"Aujourd'hui, on a rigidifié considérablement le droit du travail, [ce qui est] facteur de précarité pour les salariés", a-t-il affirmé, en ajoutant que "80% des embauches en France" se font "sur des CDD de moins d'un mois."

"Comme on a rigidifié le marché du travail on a créé un frein à l'embauche", a déploré M. Morin.

En complément de ce contrat unique, le candidat centriste a proposé l'instauration d'un "système de bonus-malus où l'entreprise qui est vertueuse" verrait "ses cotisations chômage se réduire", tandis que celle "qui a un turn-over considérable de ses salariés" serait frappée d'un malus.

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