Guérini porte plainte pour diffamation contre Montebourg
Au départ de ce nouveau rebondissement dans l'affaire (ou les affaires) Guérini, un rapport remis par le député de Saône-et-Loire à Martine Aubry en novembre, avant même la mise en examen d'Alexandre Guérini, frère du sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, pour son implication présumée dans des marchés publics frauduleux.
_ Ce rapport était déjà particulièrement à charge, dénonçant le "contrôle sans limite", le "clientélisme féodal" et le "culte du chef" au sein de la Fédération socialiste des Bouches-du-Rhônes. Il fait état aussi de "témoignages relatant l'utilisation des moyens publics retirés ou attribués au gré des humeurs arbitraires " de son président Jean-Noël Guérini et recommande la mise sous tutelle de la Fédération et la destitution de Guérini. Pourtant, ces recommandations sont restées lettre morte au parti socialiste.
Montebourg, "inquisiteur" ?
La publication de ce rapport dans la presse dès hier soir a mis le feu au PS. Martine Aubry s'est illico défendue de toute passivité, en déclarant qu'"il n'y a
De fait, le cas de Jean-Noël Guérini intéresse les enquêteurs depuis la mise en examen de son frère en décembre. Les écoutes de troublantes conversations téléphoniques entre les deux hommes ont été récemment divulguées dans la presse. Des fuites dénoncées aussitôt par l'intéressé comme des "manipulation politiques à quelques semaines des cantonales". D'ailleurs, il "n'a même pas été entendu", souligne Martine Aubry.
Cécile Quéguiner, avec agences
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