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Les jeunes et le grand débat national : peu nombreux mais très intéressés par l'écologie

Le secrétaire d'État à la Jeunesse a évoqué mercredi la participation des jeunes Français au grand débat, avec plusieurs associations.

Article rédigé par Solenne Le Hen - Édité par Noémie Bonnin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Gabriel Attal, secrétaire d'État à la Jeunesse, aux côtés d'Emmanuel Macron, lors du grand débat avec des jeunes à Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire), le 7 février 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Pourquoi a-t-on vu si peu de jeunes lors des discussions organisées partout en France dans le cadre du grand débat national ? Désintérêt des questions de société, format de réunion peu adapté ? Le secrétaire d'État à la Jeunesse, Gabriel Attal, a encouragé il y a quelques jours des débats uniquement destinés aux plus jeunes. Il en a fait un premier bilan mercredi 6 mars, avec des réseaux d'associations de jeunesse.

"Cela peut être intimidant pour des jeunes de se retrouver dans une réunion avec des moins jeunes qui sont actifs, qui ont souvent un engagement associatif préexistant, qui ont une capacité à s'exprimer facilement, articuler facilement des idées à l'oral, ce n'est pas donné à tout le monde", a expliqué Gabriel Attal. Depuis le mois de janvier, plusieurs dizaines de grands débats ont été menés avec de jeunes Français, mais uniquement entre eux. Ils se sentent plus à l'aise qu'avec leurs aînés, selon le secrétaire d'État.

L'écologie, thème majeur chez les plus jeunes

Les thèmes dont les plus jeunes se sont emparés sont variés : "La reconnaissance du vote blanc, c'est quelque chose qui ressort beaucoup, avec parfois la question du droit de vote à 16 ans", décrit un jeune homme. Mais l'écologie est très présente dans les discussions : "Dans les zones rurales, il n'y a pas assez de transports écologiques", complète cette jeune femme.

On a souvent entendu l'envie que les transports en commun écologiques soient développés sur tout le territoire.

Une participante

à franceinfo

Mais pas toujours facile de mobiliser les camarades, explique Leïlou Tourbier-Dexet, son association des maisons de lycéens a réuni lors d'un débat à Troyes, dans l'Aube, seulement une soixantaine de lycéens venus de toute la France : "On s'est dit 'mieux vaut faire un débat avec les jeunes qu'on a, et en faire un, plutôt que de ne rien faire et de ne pas avoir de propositions'."

Forme plus adaptée aux jeunes générations, un chatbot existe également, un questionnaire sur l'application Messenger, qui a déjà reçu 200 000 contributions.

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