Emmanuel Macron vivement interpellé à Pessac pendant un débat
Le chef de l'État était l'invité surprise dans un centre de familles monoparentales, il a été pris à partie par une femme se revendiquant du mouvement des "Gilets jaunes".
"Moi monsieur Macron, j'ai un petit cadeau pour vous parce que depuis le 17 novembre, je suis Gilet jaune". Nathalie Chibrac, habitante de Marcheprime (Gironde), s'est emparé du micro pour interpeller le président de la République. Elle souhaite lui remettre un pendentif en forme de"Gilet jaune". Un cadeau qu'Emmanuel Macron refuse de mettre autour du cou. L'échange entre le chef de l'État et Nathalie Chibrac est un peu vif."Je suis le président de toutes les Françaises et tous les Français, j'ai le droit de ne pas mettre un collier 'Gilets jaunes' ou de ne pas mettre un 'Gilet jaune'", a notamment déclaré Emmanuel Macron. Puis le chef de l'État a tenté de la convaincre en lui rappelant les réponses du gouvernement depuis le mois de décembre.
"Il y a eu beaucoup de cynisme de la part de l'entreprise Ford"
Emmanuel Macron est également revenu sur la situation de l'entreprise Ford à Blanquefort. "L'État s'est battu. Il y a eu beaucoup de cynisme de la part de l'entreprise Ford que je condamne. On a fait le maximum, compte tenu des efforts mobilisés, parce que s'il y avait eu un autre repreneur,je pense qu'on l'aurait eu", a-t-il assuré. Au programme d’Emmanuel Macron à Bordeaux vendredi 1er mars : un entretien avec Alain Juppé puis un grand débat avec les élus girondins.
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