: Vidéo Pour Richard Ferrand, "il faut croire" qu'il n'y aura pas de remaniement de vaste ampleur
Le remaniement se fait attendre et Richard Ferrand, président LREM de l'Assemblée nationale n'envisage plus, sur France Inter, un chamboulement gouvernemental.
"Il faut croire" qu'il n'y aura pas de remaniement de vaste ampleur, a estimé mercredi 10 octobre sur France Inter, Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale. Mais "je ne suis pas devin", a précisé le proche d'Emmanuel Macron. Lui qui est aussi l'ancien patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale, avait plaidé dimanche dans le Journal du Dimanche pour "un nouveau souffle".
Le cap ne change pas
Richard Ferrandà France Inter
Le remaniement se fait attendre. L'Elysée a fait savoir que le Conseil des ministres de ce mercredi se tiendra avec l'équipe gouvernementale actuelle et que le Premier ministre ne présentera pas sa démission au président de la République. Il n'y aura donc pas de nouveau vote de confiance devant le Parlement. "Le président de la République a fixé un cap, a affirmé Richard Ferrand. Il l'a réaffirmé lors du Congrès en juillet. Le Premier ministre et son équipage tiennent la marée. À l'occasion du départ de Gérard Collomb, l'idée a germé que c'était peut-être l'occasion de repenser l'architecture gouvernemental dans certains de ses endroits et ensuite, de faire incarner cela par quelques personnes nouvelles. Il ne s'agit pas de virage."
Gérard Collomb "irremplaçable" ?
Le nom du nouveau ministre de l'Intérieur est très attendu. Mais le choix de l'homme ou la femme au profil idéal semble difficile : "Sans soute parce qu'il est irremplaçable à sa manière, Gérard Collomb !" a lâché Richard Ferrand. "On a le droit de prendre le temps nécessaire pour se dire au fond quelles modifications voulons-nous dans l'architecture du gouvernement et donc du fonctionnement de l'État."
"Il y a une espèce de mousse exagérée sur le fait que l'on prenne huit ou dix jours pour constituer ou modifier une équipe", a conclu Richard Ferrand.
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