Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo La candidature de Manfred Weber à la tête de la Commission européenne "n'a pas lieu d'être" affirme Sibeth Ndiaye

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Les dirigeants européens ont affiché leurs divisions autour de la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne.

L'Allemand Manfred Weber, tête de liste du Parti populaire européen (PPE), qui reste la première force au Parlement de Strasbourg après les élections, est soutenu par la chancelière allemande Angela Merkel pour prendre la présidence de la Commission. Une option refusée depuis plusieurs mois par Paris. La candidature de Manfred Weber à la tête de la Commission européenne "n'a pas lieu d'être", a réitéré, mercredi 29 mai, sur France Inter Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement.

"Je crois que cette candidature n'a pas lieu d'être, tout simplement, a expliqué Sibeth Ndiaye. Pourquoi ? Parce que, jusqu'à maintenant, nous avions deux partis : d'un côté le PPE qui incarnait la droite européenne, de l'autre côté S&D qui incarnait la social-démocratie, la gauche européenne. Ces deux partis se sont partagés le pouvoir à peu près depuis que l'Union européenne est l'Union européenne et que nous avons un Parlement européen, chacune des deux formations disant 'mon candidat pour la Commission est untel ou unetelle'. Donc, au final, il y avait des accords d'appareils entre partis politiques, voire plutôt entre chefs d'Etat au niveau européen, sans que cela ne reflète aucune dynamique démocratique."

"On espère vraiment trouver un compromis sur quelqu'un qui incarne le renouveau et le renouvellement", a ajouté Sibeth Ndiaye, tout en précisant que "à ce stade, [la France] n'a pas de candidat." La porte-parole du gouvernement a ajouté qu'il était "naturel et normal", étant donné le score obtenu par LREM aux élections européennes, qu'Emmanuel Macron soit "au centre de ces négociations et que la voix de la France compte à nouveau."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.