: Vidéo Édouard Philippe est-il de droite ? "Personnellement, je m’en fiche un peu", assure le Premier ministre
"Je suis à l’aise avec cette majorité", a affirmé jeudi sur franceinfo le Premier ministre Édouard Philippe, revenant sur ses propos sur la "droite Trocadero".
"Tout ce que je suis fondamentalement, et je sais d'où je viens, me renvoie et me classe à droite", a expliqué jeudi 16 mai sur franceinfo le Premier ministre Edouard Philippe, tout en se disant "à l'aise" avec la majorité LREM. "J'observe que ceux qui sont beaucoup plus à droite que moi expliquent que je suis à gauche, et ceux qui sont beaucoup plus à gauche que moi expliquent que je suis à droite. Personnellement, je m'en fiche un peu", a-t-il ajouté, quelques jours après avoir signé une charge contre "la droite du Trocadéro".
Dans une interview au Figaro dimanche 12 mai, Édouard Philippe avait taclé l'attitude des Républicains réunis derrière la tête de liste François-Xavier Bellamy, y voyant "la reconstruction de la droite du Trocadéro", une référence au meeting de François Fillon dans la dernière ligne droite de sa campagne en 2017.
"Ce n'est pas une insulte"
Selon le Premier ministre, ce tacle n'était pas une insulte. Il s'explique : "C'est la partie de la droite qui, à l'époque expliquait qu'il fallait augmenter la TVA, supprimer complètement les emplois aidés, diminuer de 500 000 le nombre de fonctionnaires et qui pourtant, six mois après, critiquait vertement le gouvernement lorsqu'il diminuait de 200 000 les contrats aidés."
C'est une droite qui est parfaitement respectable, mais c'est une droite qui se paie de mots, qui aime manier des symboles, qui aime manier des icônes, mais qui lorsqu'elle est confrontée aux choix est nettement moins là
Édouard Philippeà franceinfo
"J'essaie non pas de me payer de mots mais de transformer les choses, avance Edouard Philippe, d'apporter du sérieux dans la conduite des affaires, d'assumer des engagements qui ont été pris au moment des élections présidentielle et législatives et d'être en accord avec ma conscience."
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