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Rentrée gouvernementale : "le principal défi d'Emmanuel Macron est de montrer qu'il peut continuer à réformer"

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Rentrée gouvernementale : "le principal défi d'Emmanuel Macron est de montrer qu'il peut continuer à réformer"
Rentrée gouvernementale : "le principal défi d'Emmanuel Macron est de montrer qu'il peut continuer à réformer" Rentrée gouvernementale : "le principal défi d'Emmanuel Macron est de montrer qu'il peut continuer à réformer"
Article rédigé par France 2
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Plan pauvreté, réforme du système de santé ou encore révision de l'indemnisation chômage.  La rentrée s'annonce délicate pour Emmanuel Macron. Les explications du journaliste politique Guillaume Daret.

La rentrée d'Emmanuel Macron semble semée d’embûches, avec de nombreux dossiers explosifs comme le plan pauvreté, la réforme du système de santé ou encore la révision de l'indemnisation chômage, et une popularité un peu fléchissante. "La deuxième année est toujours moins facile que la première me disait hier un ministre", raconte le journaliste Guillaume Daret. "Emmanuel Macron est moins porté par le souffle de son élection. Son défi principal est de montrer qu'il peut continuer à réformer, c'est sa marque de fabrique. Objectif : réenclencher la dynamique, reprendre la main après le coup d'arrêt de l'affaire Benalla. Continuer les réformes oui, mais ce ne sera pas suffisant. Un député de la majorité me confiait hier (mardi 21 août, ndlr) que le mouvement pour le mouvement, ça ne sert à rien. Les réformes doivent produire au plus vite leurs effets. Les Français veulent les voir dans leur vie quotidienne", analyse le journaliste.

Les élections européennes en ligne de mire

"L'autre grand défi pour le chef de l'État cette année, ce sera les élections européennes de fin d'année. Il veut en faire un moment d'affrontement entre progressistes et nationalistes. Ce sera aussi le premier test électoral pour la majorité depuis la présidentielle de 2017. Ne pas arriver en tête serait un désaveu et rendrait encore plus difficile les projets de réformes européens d'Emmanuel Macron", conclut Guillaume Daret.

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