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Privatisations : l'État souhaite récolter 10 milliards d'euros

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Privatisations : l'État souhaite récolter 10 milliards d'euros
Privatisations : l'État souhaite récolter 10 milliards d'euros Privatisations : l'État souhaite récolter 10 milliards d'euros (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Sur le plateau du 20 Heures de France 2, Christelle Méral nous explique quelles sont les possibilités de l'État en matière de privatisation.

Le gouvernement envisage une série de privatisations. Cela permettrait à l'État de récolter 10 milliards d'euros. "L'État détient des participations dans 81 entreprises. Par exemple, il possède 11% d'Aibus, soit 6,3 milliards d'euros, ou encore 83% d'EDF, soit 21,7 milliards d'euros. Bercy veut donc céder 10 milliards d'euros, c'est beaucoup. Cela représente environ 1/10ème de ses participations puisque l'État actionnaire détient environ 110 milliards d'euros", explique Christelle Méral.

"Céder partiellement ses fleurons"

Quels sont les critères de privatisations ? "Il n'est pas question de secteurs clés. Ainsi, la filière nucléaire sera préservée : pas de cession pour Areva. Intouchable également, l'industrie militaire avec Thales. Le gouvernement pourrait vendre des actions dans des entreprises non stratégiques comme Orange. L'État en détient 13%, soit 5 milliards d'euros en Bourse. Bercy pourrait aussi céder des parts de Renault, l'État en possède pour 4,6 milliards d'euros. (...) Il manque de l'argent dans les caisses alors Bercy n'hésite pas à céder partiellement ses fleurons", commente la journaliste.

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