Nouvelle-Calédonie : le vol qui gâche le sans-faute d'Édouard Philippe
Un vol Tokyo-Paris à 350 000 euros suscite la polémique. Lors de son retour en Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre a eu recours à un avion privé expliqué par des contraintes de temps.
C'est dans un Airbus A340-300 qu'une partie de la délégation du Premier ministre est revenu de Nouvelle-Calédonie dans la nuit du 5 au 6 décembre dernier après une escale technique à Tokyo. Un avion loué à une société privée 350 000 euros. "Je l'assume complètement", a affirmé Édouard Philippe ce mercredi 20 décembre. "On savait qu'il n'y avait pas de vol commercial à l'heure où on allait rentrer et on savait qu'il fallait rentrer, car le président de la République partait en Algérie".
Un très cher usage à respecter
La règle veut que les deux têtes de l'exécutif ne soient pas absentes en même temps du territoire national. Pour son retour, le Premier ministre a donc utilisé deux moyens de transport : d'abord un avion de l'armée de l'air pour faire Nouméa-Tokyo. Puis au Japon, un avion privé pour arriver deux heures plus tôt à Paris. À l'Assemblée nationale, l'affaire choque le député LR Christian Jacob comme le député FI Adrien Quatennens.
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