Notre-dame-des-Landes : que vont faire les zadistes ?
A la suite de l'annonce du Premier ministre sur l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), la question se pose désormais sur l'avenir des occupants de la "zone à défendre". Jeudi 18 janvier, les zadistes semblent décidés à y rester, quitte à contester la demande d'évacuation du gouvernement.
Le projet d'aéroport est abandonné. Pourtant, eux, viennent tout juste d'arriver. "On est venus pour soutenir les copains, sur la zone, directement", témoigne un jeune en arrivant sur la ZAD, ce jeudi 18 janvier, "les copains faut qu'ils puissent rester là. On est contents parce qu'il n'aura pas d'aéroport mais il ne faut pas que la ZAD s'arrête là. La zone n'est plus 'à défendre' mais il faut que ça reste une zone, pour moi, une zone d'expérimentation". Pas question de partir pour l'instant ? "C'est ça", affirme sa compagne de route. Aujourd'hui, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) présente le même visage que celui d'hier. Des campements plus ou moins précaires, et certaines routes difficiles d'accès.
Les zadistes semblent bien décidés à rester
Le quotidien des zadistes non plus n'a pas changé. A 6h30 jeudi matin, ce jeune homme guette une éventuelle intervention policière. "Juste au cas où, on observe ce qui se passe", soutient-il, le visage caché. Cette route est devenue l'un des symboles de la ZAD. En majorité, les zadistes semblent bien décidés à rester. La réunion annoncée ce matin a été reportée, et pour cet habitant de Notre-Dame-des-Landes l'avenir de la zone doit être négocié. Depuis mercredi, les gendarmes mobiles sont toujours restés à distance de la zone.
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