Nicolas Hulot quitte l'Élysée avec le soutien du chef de l'État. Ce jeudi 8 février, il a pourtant tenu à prendre les devants et à démentir des accusations à paraître le lendemain dans un hebdomadaire. Une enquête qui paraîtra le 9 février dans le journal "Ebdo" évoque à son sujet deux accusations de harcèlement et d'agressions sexuels datant de plusieurs années. La première concerne la petite-fille d'un homme politique célèbre qui a déposé plainte pour viol il y a dix ans. Le ministre rejette ces accusations : "Cette plainte a été classée sans suite, l'affaire a été très rapidement classée sans suite."Le gouvernement soutient son ministreEbdo révèle une seconde affaire, celle d'une ancienne salariée de la fondation Hulot, aujourd'hui collaboratrice auprès du président de l'Assemblée. Le ministre de la Transition écologique s'inscrit en faux et déclare que "la personne en question, avec laquelle je suis en contact, dira exactement la même chose." Jointe ce matin par France 2, cette ancienne collaboratrice écrit : "Je démens formellement les rumeurs me concernant". Le ministre devance ainsi la publication de l'article à paraître demain vendredi afin d'éteindre l'incendie avant qu'il ne se répande. Le porte-parole du gouvernement a tenu à confirmer le soutien du président et du Premier ministre envers Nicolas Hulot. La démission ne sera pas évoquée tant qu'il n'y aura pas de mise en examen.