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Réforme de la police judiciaire : la colère des officiers de police et des magistrats

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Réforme de la police judiciaire : la colère des officiers de police et des magistrats
Réforme de la police judiciaire : la colère des officiers de police et des magistrats Réforme de la police judiciaire : la colère des officiers de police et des magistrats
Article rédigé par France 3 - C. Vérove
France Télévisions

Les officiers de police judiciaire s'élèvent mardi 11 octobre contre la réforme voulue par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. La journaliste Claire Vérove, en direct devant le siège de la police judiciaire, à Paris, fait le point sur la situation sur place.

La réforme de police judiciaire provoque des remous à tous les étages, de la base au plus haut de la hiérarchie. Et pour la première fois, les magistrats se joignent à une manifestation, mardi 11 octobre. "Plusieurs centaines de policiers se rassemblent ici devant la direction régionale de la police judiciaire. Ils sont pour la plupart vêtus de noir, certains sont venus avec des pancartes où l'on peut lire : 'RIP police judiciaire'", rapporte la journaliste Claire Vérove, en direct devant le siège de la police judiciaire, à Paris.

Une réforme critiquée

Il s'agit là d'une "nouvelle mobilisation de ces officiers d'ordinaire plutôt discrets, peu habitués à manifester leur mécontentement", ajoute Claire Vérove. Toutefois, ces derniers "se lèvent aujourd'hui contre la réforme de la police voulue par Gérald Darmanin", poursuit la journaliste, qui précise que cette réforme "prévoit une réorganisation totale des 150 000 officiers de police, qu'ils travaillent aux renseignements, à la sécurité publique ou encore à la police judiciaire". Ils devraient ainsi "être réorganisés en pôles départementaux sous l'autorité d'un directeur, nommé par le préfet", souligne Claire Vérove.

De nombreuses critiques s'élèvent. "Monsieur Darmanin, dans le cadre de sa réforme, permettra aux directeurs départementaux de prendre les effectifs de police judiciaire et de les mettre à disposition d'autres missions que les leurs, et ce faisant, il baissera la qualité de la réponse de la France à la criminalité organisée", fustige Thomas, officier de police judiciaire.

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